Une apparence de Molenbeek
J’évite dans mes informations de reprendre les nouvelles du monde médiatique, mais je m’y risque de temps en temps, car on doit rire de tout, le féerique doit se risquer à tout, la poésie peut se dénicher partout.
Et lorsque un de nos ministres a dit qu’il y avait des Molenbeek un peu partout en France, j’ai pensé que c’était une idée de transposer le terrorisme directement à Saint-Étienne.
En faisant ma petite enquête, je me suis étonné, que, apparemment (je reste prudent, mes moyens d’enquête sont plutôt minces), les journaux nationaux n’ont que peu repris cette information, alors que les journaux provinciaux l’ont bien relayée, mais la plupart présentant les mêmes infos, ou en tous cas la même photo.
La province se sent-elle fragile devant la montée de la délinquance et du terrorisme ?… Réponse : oui, ça c’est sûr.
Mais alors, quels sont donc ces Molenbeek, se demande-t-on, comme si on pouvait les isoler quelque part.
Le problème, comme le montre cette interview sur Europe 1, est que tout le monde s’accuse mutuellement de ne pas vouloir citer quels sont ces quartiers… tout le monde est d’accord sur le principe, personne ne veut nommer. Les élites et experts, c’est quand même drôle. Reste les poètes, c’est bien ce que je dis, et fais : à moi de dire où se trouve le quartier Molenbeek !
Et n’oublions pas non plus les moustiques, les pires ennemis de l’homme en ces temps si difficiles.
Attentat, quartier Molenbeek de #SaintEtienne : 40 morts, percée Boko Haram, invasion 150 djihadistes et moustiques. pic.twitter.com/Skf0sEY2xx
— Hervvvvé Ag. (@herv42) March 30, 2016