La cueillette aux épinards sauvages à Montreynaud
Il est rare que mes informations fantaisistes soient vraies, mais cela arrive :
La cueillette d'épinards sauvages à Moreno #SaintEtienne se fait tous les 4 jours, cuisiner avec poisson et tomate. pic.twitter.com/ABFbVPYuwa
— Hervvvvé Ag. (@herv42) August 21, 2016
La réalité est déjà merveilleuse.
… j’ai mis Moreno au lieu de Montreynaud, car les djeuns taguent MORENO et que je gagne 5 caractères sur twitter c’est pas négligeable, puisqu’on est limité à 140.
L’information que j’avais faite juste avant, même quartier de Saint-Étienne, n’était pas si fausse que ça :
Les arbres poussent dans les cours de récréation de #SaintEtienne et de tous les pays même pendant les vacances. pic.twitter.com/CbrJ8EUO9K
— Hervvvvé Ag. (@herv42) August 21, 2016
Celle encore avant était complètement fausse, là c’est bien évident
Les cotons-tiges manifestent à #SaintEtienne contre leur interdiction. Les autorités ont promis de faire un geste. pic.twitter.com/ycrW8vSaJV
— Hervvvvé Ag. (@herv42) August 19, 2016
Mais revenons à nos épinards.
Je me promenais dans Montreynaud, quartier de Saint-Étienne, une zone d’immeubles style quartier nouveau années 60 en rénovation ; du nouveau en rénovation.
Entre les allées piétonnes faites de petites dalles flambant neuves, il pousse des herbes folles en abondance sur une terre seulement labourée par les engins de chantier. Ici il n’y a que les saisons comme jardinier.

Le lieu de pousse et de collecte des épinards sauvages.
Au milieu de ces herbes, je vois deux personnes qui récoltent quelque chose. Toujours très curieux des plantes et des humains, je m’enhardis et je leur demande ce qu’ils font. Des épinards, donc. Et je leur demande si je peux les prendre en photo parce que je suis journaliste fantaisiste ; ils me disent ok, du moment qu’on ne voit pas leur visage.
On sympathise. Ils me montrent. Ils me donnent la recette : récolte tous les 4 jours, cuisiner avec du poisson, des tomates rondes et herbes diverses. C’est du régulier.
On est tellement copains qu’ils me demandent un peu d’argent pour leur repas : à Montreynaud la pauvreté pèse, et je dois avoir l’air riche. De l’ordre de 15€ me précisent-ils, je les regarde effaré. Je sais bien que je fais des photos d’une petite histoire qu’ils me donnent, et je pourrais leur donner quelque chose en retour, je suis d’accord sur le principe, même si je n’aime pas trop l’idée. Je leur propose 2€, ils refusent, on se quitte en bons termes. Quand même, ils prennent mes 2€.
Ils me confient que leur plat est délicieux et que tout est dans la tomate. Je garde le secret.