Ici Bientôt 31/03/17
La journée fut consacrée pour moi au final de l’action sur les enseignes, à leur présentation publique avec les commerçants et tout le staff. Je n’ai pas fait grand chose à part suivre, et quand même une petite intervention de crieur public pour annoncer l’événement.
Le temps de la parole publique
Pendant que les enseignistes finissaient les enseignes…
J’allais aux alentours annoncer que l’inauguration avait lieu à 19h chez le fromager place Boivin.
Pour faire le crieur public, je me déplace dans la rue d’un groupe de gens à l’autre, et à chacun je clame l’information, en me tenant à une certaine distance (une dizaine de mètres), et en faisant gaffe que toute la place publique me voit, m’entende, mais sans que ça gène ; je ne sollicite l’attention que du petit groupe choisi. Puis j’essaie d’avoir des commentaires de ce groupe, de façon presque « normale » : je me rapproche d’eux, etc.
Je trouve cette façon de procéder sympa, parce que elle me met en contact direct avec des gens, et qu’elle oblige brutalement ces gens à se positionner dans l’espace public, mais face à une sorte de fou qui vient les déranger : ils peuvent facilement rester dans la raison raisonnable, garder leur quant-à-soi et tout ça. Comme ça dure peu de temps et que ils ont eu le temps de s’apercevoir que j’arrivais, ça passe.
Je n’ai pas fait cette fois le crieur public tel qu’on l’entend d’habitude, posté sur une hauteur, ou se déplaçant et clamant à la ronde, etc. Je ne sais pas pourquoi, voilà en tous les cas ce que j’avais choisi.
Pendant ce temps, les enseignistes en herbe ne rigolaient que devant le photographe.
Et puis le soir est arrivé, le temps de dire que tout le monde était content, et d’abord la Patronne, l’organisatrice générale et Maréchale de la typographie mondiale, Costanza Matteucci avec Typotopy !
Puis le fromager avec sa belle fromagerie et ses beaux fromages, représentant improvisé des commerçants partenaires…
Et tout le monde.
C’était un travail de plusieurs mois pour les étudiants en enseignes, venus de Bagnolet, et c’était leur quatrième année d’études sur le sujet, la première fois qu’ils rencontraient des vrais commerçants, concevaient avec eux les enseignes, les fabriquaient, les installaient… un beau travail.