Le Cri de la Gazette engage un nouveau journaliste

Le B.E.A.U. génère, collecte, suscite, etc, une importante production écrite, mine d’or pour le Cri de la Gazette, (moi), qui n’a plus qu’à regarder et lire pour trouver des textes.

Les boutiques éphémères, par exemple, sont l’occasion d’une grosse production de textes de toutes sortes, et particulièrement celle de Pierano Travaille. Le descriptif de sa boutique fleure bon la littérature Beaux-Arts :

Dépositions : éléments de mobilier privé abandonnés sur la voie publique. Pierano Travaille relève ces fragments, il les décrit et expose ces descriptions. Inventorier dans le quartier Jacquard de Saint-Étienne et pendant la durée de la Biennale du Design les éléments de mobilier usagés déposés sur la voie publique. Documenter, dans la boutique, le processus de collecte par un travail d’écriture photographique et d’exposition. Ouvrir cette boutique à la voix publique pour recueillir la parole sur et à partir de cette collecte.

Le résultat final est une minuscule boutique affichant de minuscules notices – probablement invendables. il y a une notice par truc abandonné sur les trottoirs stéphanois lors de divorces, promotions ikéa, etc. Aucune photo, aucun décor.

Mais une mine d’or pour la Gazette, évidemment. J’en ai pris deux, juste en rédigeant une intro et un final.

Super.

Sur le Cri dans son ensemble, il faut absolument que je trouve le moyen de dynamiser les choristes. Le Cri marche bien, mais je suis pris dans mon modèle de journal style TF1… on s’ennuie un peu, quoi. La base est bonne, les gens sont contents, c’est drôle de faire de l’info décalée, mais voilà : c’est quand même TF1 !

Et puis, aussi, mon autre modèle, les théatreux du collectif X, est tout aussi fautif : certes ils font un choeur parlé, avec les amateurs, mais ils se placent dans ce choeur et ils y participent, ce qui fait que l’ensemble profite du dynamisme et des compétences de comédiens professionnels pour lire, parler, porter les mots… je ne dispose évidemment pas de gens capables de faire du théâtre 4 mois d’affilé sans dormir ni manger, ils trichent !

À réfléchir.

Deux photos de je ne sais pas qui arrivées sur mon PC ; je crois que c’était le cri du vendredi 20 mars :

Le groupe de choristes, monté sur un des aménagements urbains du collectif ETC

Le groupe de choristes, en équilibre sur un des aménagements urbains du collectif ETC : le tourniquet-balançoire-salon.

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Le prompteur, lors de la même séance.

Pour ceux que ça intéresse, les deux précédents cris : Le Cri de la Gazette en mode plus urgent que plus urgent, et Cri de la Gazette en mode tout est urgent.

 

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