Mamma Medea, répèt 8
Ce jour a encore été consacré aux répétitions des actes III et IV de Mamma Medea.
On a fait des répétitions et, de fait, le travail a été quasiment le même que hier.
On a commencé par une italienne des deux actes. C’est une forme de répétition où l’on dit uniquement le texte, de façon assez rapide, sans aucun jeu.

En posture pour une italienne
La metteuse en scène a tenu à ce que l’italienne se fasse dans le lieu où sera le spectacle. Elle voulait que le texte ne soit pas dit trop vite, mais qu’il soit dit avec conscience – à chacun d’interpréter cette instruction comme il ressent. Puis, sachant l’exercice long et mentalement exigeant – c’est du par coeur pendant plus d’une heure -, chacun s’est mis dans une position de détente.

Concentration et détente, principes actifs de l’italienne
L’exercice est utilisé parce qu’il permet au groupe de se donner rendez-vous sur le texte. Ceux pour qui la mémoire est encore fragile peuvent trouver leurs marques dans le mouvement général ; pour les dialogues cet exercice est fondamental.

Images de la concentration active
Puis on a continué par un filage du texte éprouvé pendant l’italienne, comme hier. Une journée sans filage d’au moins deux actes ne serait pas une vraie journée. Cela nous manquerait. Nous serions inquiets.

Images de la concentration active
Et vu que les acteurs et actrices savent que le spectacle approche (c’est samedi, dans 3 jours ! ), ils y ont mis un petit peu de punchy, le canapé a souffert… je me demande ce que ça sera dans 3 jours.