Le Saintézine faire un journal rigolo

Le Saintézine est la plus belle aventure de cette année. C’est un journal fantaisiste consacré à Saint-Étienne, que j’ai commencé à publier avec une petite équipe en décembre de l’année dernière, et nous en sommes au numéro 4 aujourd’hui, en route vers le numéro 5 !

Il se compose d’une unique feuille A3, donc de 2 pages noir et blanc. Au début, c’était pour des raisons pratiques : c’est plus facile et moins cher comme ça ; mais la formule est presque devenue une marque de reconnaissance maintenant.

Chaque sortie du journal est une quasi miracle, vu qu’on a tous mille choses à faire par ailleurs.

Trouver une histoire, ça vient un peu comme l’envie de faire une farce : ça sort de l’ordinaire.

Quelques fois, l’ordinaire est déjà extraordinaire, et le dire juste est déjà une aventure. Il faut juste tracer cette aventure pour que le lecteur la voit.

D’autres fois, c’est l’imagination qui est pas mal, en mode Tiens ça serait bien si… Alors, il faut pousser le décor, trouver le charme, la générosité, emmener, provoquer.

C’est un peu le même principe pour les photos. Et le reste. Et tout le reste.

Et puis il y a le comité de rédaction. Pour nous c’est juste un changement de casquette, puisque tous les membres du comité produisent du contenu. Réunis, nous faisons la sélection, mais surtout on essaie de faire une émulation entre nous. Donner des idées, rebondir, par rapport à une proposition.

Cette émulation prend corps dans la collaboration qui s’installe entre nous, en dehors des aspects réguliers et formels du travail.

Au cours de cette année, le boulot principal du comité de rédaction a été de dire « Plus court ! C’est trop long ! Les textes prennent trop de place !  »

Quand le contenu d’un numéro est prêt, on passe à la mise en page. Là, on travaille principalement sur l’objet papier, que l’on annote, que l’on tient entre les mains, que l’on retourne, que l’on pose sur une table. On discute de l’élégance et de la lisibilité d’ensemble. On s’inquiète des fautes d’orthographe, prise de tête de l’équipe.

Et puis on lance la publication ! Et on lance la distribution !… On va au bus stop, le petit tabac-libraire sympa de la place Chavanelle… Au café l’Entre’pots, avec son patron si chaleureux… À la médiathèque Jules Verne de La Ricamarie, avec son personnel si accueillant… À la librairie Lune et l’Autre avec sa belle vitrine… À la librairie Forum et ses deux étages de merveilles culturelles… À la bédothèque et ses bédés… Au centre musical Massenet, avec tous ses bons professeurs… Au remue-méninges, avec tous ses intellectuels qui dansent le tango…

Voici une belle carte avec tous ces lieux ! {veuillez prendre la peine de faire glisser vers le bas pour voir la médiathèque de la Ricamarie : je n’ai aucune idée de pourquoi ça veut pas le faire tout seul}

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Voir en plein écran

Et puis quelqu’un rentre de vacances et en arrivant au travail trouve un Saintézine ?… il le lit quelques instants en souriant. Voilà, c’est tout ce que l’on souhaite faire.

 

Pub aux collaboratrices é collaborateurs :

• Marine Delcroix / La Louce, notre miseuse en pageuse
• Carole Dailly, notre grande poétesse qui entre en fureur à toute faute d’orthographe
• Vincent Rubin / La Louce, le World Press Photo du Saintézine
• Stéphane Guillandon, le prolifique exigeant
• Pascal Yanou, l’extraterrestre qui fréquente les sénateurs
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