Soulier de satin, répèt 2
Journée pour approfondir la mise en scène (on est quand même au théâtre ! ) et du coup nous n’avons travaillé que les 3 premières « journées » du Soulier de satin. Nous ferons la quatrième demain matin, avons-nous décidé.
Grosses questions aussi pour nous devant le nouvel attentat, et notre pièce qui se déroule tout de même dans un cadre et à une époque où les chrétiens occidentaux massacraient la totalité des amériques…

Les Conquistadors à la pêche aux infidèles !
Et chacun s’installe à l’Amicale Laïque (Ah ! la laïcité !… une lecture possible du Soulier de satin ? ) de Tardy, lieu très sympathique et vaste ! Moi j’ai trouvé le moyen d’y faire la sieste.
On commence donc les moments où notre metteuse en scène corrige un faux geste (après 9 h de travail, ça n’est facile pour personne), où la pression pour savoir le texte se fait drôlement pressante, où il faut noter quelque part sur un papier qu’on ne perdra pas ce qu’il faut faire (quoi ? vous avez oublié de noter ? ), où il faut trouver le rythme de voix, le personnage, le rôle, la posture, la présence, la compréhension, la logique, l’envol.
- Don Rodrigue se demandant s’il ne va pas donner le canal de Panama au roi, ou conquérir la Chine, ou faire prisonnier le mari de son amante, ou son amante, ou assassiner le roi
- Prouhèze une fois de plus par terre
- Le Grand Orchestre Du Bordel Organisé
- La fabrication de la couronne du roi, qui doit pouvoir s’adapter à plusieurs têtes
Est-ce parce que je suis beau ou noble ou vertueux que je voudrais qu’elle m’aime ? ou pour rien autre chose que ce besoin désespéré que j’ai de son âme ?
Don Rodrigue, première journée, scène VII.

Le juge Don Pelage faisant peur au photographe.
À demain !