Soulier de satin, répèt 7

Prenant conscience que, sur la longueur du spectacle du Soulier de satin, le repos de chacun était fondamental, qu’il fallait organiser l’usage du lieu, l’amicale Tardy à Saint-Étienne, pour les déplacements en « coulisses » – mais il n’y a pas de coulisses dans une amicale, donc raison de plus pour les organiser – nous avons commencé de tout ranger, et de déterminer les zones de repos et les rangements personnels. Ainsi j’ai maintenant un bout de table avec une étiquette portant mon nom dessus.

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Le calcul de la durée du spectacle a suscité quelques discussions, il semble avoir été curieusement fait… 8h ? 9h ? 10h ? On (moi) avait compris que nous commencerons samedi à 18h, et que on finira dimanche à 2h du matin, ce qui donne 8h de spectacle sans interruption, ce qui semble au mieux totalement impossible… Wait and see, a-t-on conclu.

Puis les répèts furent consacrées à la 4ème journée. J’ai appliqué la technique fatigué mais heureux (copirit moâ).

Elle part de la remarque que quelqu’un de fortement fatigué (mais pas totalement épuisé) est dans une sorte d’état de conscience où il prend les choses comme elles viennent en se lançant comme sans trop se défendre. Évidemment, ça marche dans un environnement humain généreux, il ne faut pas le faire dans un panier de crabe.

Et là comme j’en avais marre de stresser au moindre mot sur mon texte j’ai profité que j’étais de ménage pour l’appliquer ! J’ai donc passé la serpillière dans la grande salle de Tardy en refusant toute aide, sans du tout réviser la moindre réplique. Puis j’ai débarqué déjà largement fatigué par ma serpillière avec tout le monde au travail scénique, et tout s’est enchaîné super. Les 100 répétitions de la même scène du même geste de la même réplique exigées par la metteuse en scène se sont passées comme un charme, un plaisir même.

… peut être pas à refaire à chaque fois ?

À demain.

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