Ville#1 Choeur#Parole Saint-Étienne#Théâtre
Et voilà, 1 mois de théâtre du Collectif X pour réaliser un portrait de Saint-Étienne se termine ce soir ! (mais il s’était aussi terminé la veille). C’est le laboratoire Ville#1.
Moi j’y ai participé au niveau du chœur parlé, comme choriste.
À la dernière des dernières, donnée à la Passerelle à Saint-Étienne, tout a été formidable, parfait, comme à tous les autres soirs.
Autant que j’ai pu comprendre les choses, le chœur parlé est un des éléments du spectacle, ou, du moins, de la recherche, du collectif X pour appréhender une ville. Dans les autres éléments, un comédien rejoue une rencontre avec un habitant, rejoue une balade en ville, et aussi l’on établit avec le public une controverse, histoire de s’animer un peu.
Le chœur parlé, c’est l’idée de clamer une parole en public, à l’unisson, parole venant d’un texte qu’on lit au fur et à mesure. Comme dans tout acte théâtral il y a un jeu entre l’individuel et le collectif, développé ici par le fait que, à part l’unisson, il n’y a aucune règle particulière ; donc, si quelqu’un se gratte la tête, comme il en a le droit et comme il est possible, que forcément personne d’autre ne se gratte la tête à ce moment là, tout le monde ne voit que lui.
La beauté vient de ce que c’est exactement la même chose avec la voix. Elle n’est pas un chant, mais elle est une parole, elle n’a d’unisson que l’articulation et l’écoute. Et alors le spectateur peut écouter ou le groupe ou l’un des choristes, ou varier les approches, être porté par les paroles ou individuelles ou de groupe, et il en résulte une sorte de paysage magique ou divers points de vue construisent harmonie.
Le texte est constitué de définitions de Saint-Étienne, commentaires et impressions sur la ville. Il y en a 100. Leur accumulation dresse un tableau varié, contradictoire, sympathique, drôle, humain, de la ville.

Le choeur public lors d’une répétition. Photo Clément Fessy.
Et tout cela forme quelque chose d’assez impressionnant et vibrant..
Et, même, populaire.
Pour le samedi 10 octobre.
Les photos de Clément Fessy sur « Ville#1 Saint-Étienne » sont visibles ici.