
Villes#1 Saint-Étienne La Cotonne-Montferré semaine#2
Deuxième semaine, après, forcément, la première, de la réalisation d’un portrait de la ville de Saint-Étienne à partir d’un de ses quartiers, celui de la Cotonne-Montferré.
L’équipe se consacre toute entière à la rencontre avec le quartier et son expression théâtrale .
On monte les décors, surtout Charles.
On a fait les balades, maintenant on les écrit. Pour ma part, je suis en binôme avec Lucile, elle, dans le rôle de l’enthousiaste, et moi, du grincheux. C’est venu comme ça naturellement.
On inonde le quartier d’entretiens. Moi, j’ai pu avoir celui… venez au spectacle, vous saurez. Il est question que mon entretien fasse une… pastille – nouveau terme de théâtre, dont j’ignorais complètement l’existence, mais bon, je l’ai.

Julien en plein travail – expliquant pour la millionième fois avec une passion, cette fois-ci à un habitant, combien le projet Villes# est génial, et le Collectif X formidable, et le quartier la Cotonne-Montferré au centre du monde.
On fait un choeur parlé qui exprime la ville de Saint-Étienne du point de vue de Cotonne-Montferré. Il y a eu quelque retard là dessus, car on reprenait le choeur de l’ancienne session de Montreynaud., le quartier que nous avons « fait » avant celui-ci. En fin de semaine on a réussi à effacer toutes les définitions à partir de Montreynaud pour les remplacer par de nouvelles définitions à partir de la Cotonne. Pour ma part, je suis très fier d’avoir trouvé celle de Valéry Giscard d’Estain, celle de Macron se faisant encore attendre. Mais ce ne sont pas des gens du quartier, il faut le reconnaître.
Et puis la controverse devient un produit phare. Il s’agit de débattre par la fiction de ce qui se passe dans le quartier, ou du moins un quartier imaginaire même s’il ressemble fortement au vrai.
Avec Greg j’ai construit ma première controverse ! Le thème en était La ville à la campagne, la campagne à la ville... mais notre travail était beaucoup trop fantaisiste, de l’avis général ; tout le monde était perdu par trop de féeries. C’était trop.
Un extra, aussi : les différentes façons d’arriver au quartier. C’est un travail spontané, c’est la première fois que je vois ça dans ce projet : chacun essai de trouver une nouvelle façon d’arriver dans le quartier. En bus, en vélo, par le sud, par le nord, par le boulevard, par un raidillon paumé… sans que cela soit exploité dans le spectacle. Peut-être est-ce la configuration générale du quartier, situé au sommet d’une forte colline ?
Et puis nous devenons très sérieux, car, tous les jours, nous faisons, sur le blog du Collectif X, Un Compte Rendu Officiel Participatif, que l’on peut le trouver ici.